« Poète prend ton luth et boost ta tchatch »

 

L’espace « PUBLIANCE » 30 rue Pharaon à Toulouse expose à partir du 26 Novembre 2004 les photographies de Jean-Jacques Dorne.

Ce lieu dédié au multimédia, l’Internet et les arts graphiques, fête sa première année de création et vous invite à découvrir les œuvres à la fois fortes et décalées d’un artiste Toulousain qui porte un regard surprenant sur le monde de la communication murale urbaine.

Ces messages qui nous assaillent au quotidien de leur arrogance, connaissent une seconde vie au gré du temps qui les déforme et de la surenchère ; on découvre des superpositions étonnamment poétiques non dénuées d’humour, qui jaillissent avec leurs codes multiples et colorés sous le déclic du chasseur d’images.

Jean-Jacques Dorne nous donne une leçon de graphisme pur, démonstration que le hasard n’existe pas et qu’il sait se montrer créatif.

Des textes de Marc Nayfeld rythment ces œuvres d’un tempo complice… à ne pas rater !

J-Jacques Dorne expose ses photographies à la Maison de Quartier du Courghain

Professeur d’histoire-géo au L.E.P du Courghain et artiste local s’étant d’ailleurs investi dans l’animation culturelle de la Maison de Quartier, Jean-Jacques Dorne y présente, depuis samedi après-midi et jusqu’au samedi 18, ses « Images Photosensibles ».

Jean-Jacques Dorne est ce que l’on peut appeler un poète de la rue. Là où vous passez insensible, si ce n’est indifférent au décor environnant, il détecte, lui, des tas de bonnes… surprises qui impressionnent sa rétine, avant d’être fixées par son objectif.

Ainsi il nous promet, pour une prochaine expo peut-être, un enchaînement d’images sur un thème unique et insolite : les vitrines des magasins de pompes funèbres. Pour qui sait voir, elles recèlent, dit-il, de quoi enthousiasmer tout chasseur d’images digne de ce nom. Ce sera sans doute pour demain…

Aujourd’hui, Jean-Jacques Dorne a rassemblé, pour sa première exposition sur ses terres, des images captées lors de voyages en Allemagne, à Berlin notamment, comme dans un bon nombre de villes régionales : Lille, Douai, Boulogne, etc…

A l’exemple des « pop artistes » branchés sur l’environnement urbain, il restitue les images à priori dérisoires, mais non dénuées de signification forte, d’affiches juxtaposées, lacérées, de graffitis insolites et dès lors auréolés d’une puissance d’expression inattendue. De ce qui ne pourrait être que banal, émerge en définitive une esthétique nouvelle, quasi-picturale.

L’exposition fut présentée, samedi dernier lors de son vernissage, par M. Patrice Vermersch, Président de la Maison de Quartier. Y prirent notamment part Carette, professeur à l’école des Beaux-Arts de Dunkerque…